Il s’est attardé, mais cette fois il est bien fini, ce bel été ! Cette année encore, il a magnifié les beautés rares de nos paysages ; cette année encore, nous avons été nombreux à nous dire qu’il était de notre devoir de les faire connaître et apprécier et qu’il était toujours aussi urgent de les préserver.

L’automne venu, après le temps de la contemplation, le temps de la réflexion. L’actualité nous y invite, voire nous y contraint : une consultation régionale, une enquête publique concernant un projet éolien, des pétitions, des sondages et le début d’une concertation en vue de la labellisation «Grand  Site de France » du massif Gerbier-Mézenc nous imposent – pas si facile ! – de définir avec clarté ce que chacun d’entre nous sait intuitivement, à savoir en quoi consiste le caractère Exceptionnel des Paysages du Mézenc et ce qu’implique, selon l’APPEM, leur Préservation.

Au premier chef et urgemment, l’affirmation de la nécessité de l’intégration paysagère de tout nouveau bâti et la formulation de principes clairs définissant cette dernière, principes opposables aux projets aberrants d’implantations non intégrables tels les projets éoliens que l’APPEM a combattus et continue de combattre.

Sur ces questions et d’autres (tradition et modernité, pression des nécessités économiques, impératifs climatiques, actions à favoriser ou à mener) les échanges de points de vue continuent. Ce n’est qu’un début…