Terre d’élevage, le Massif du Mézenc coté Haute Loire et plateau ardéchois est relativement peu boisée en comparaison d’autres secteurs de Haute Loire (massif du Meygal, Margeride ou Plateau de la Chaise-Dieu) , néanmoins, la forêt qui avait pratiquement disparue au cours des siècles, laissant place aux pâturages et aux landes, a été restaurée, sur les pentes des hauts sommets du massif, fin 19ème et au début 20ème siècle, dans le cadre de la loi de restauration des terrains de montagne. (Boisement d’épicéa, de pins à crochets et cembro – Forêt domaniale du Mézenc).
Beaucoup plus boisé, le versant Ardéchois du massif possède de belles forêts héritées des Abbayes (Chartreux pour la forêt de Bonnefoy, Cisterciens pour les forêts de Mazan et des Chambons en dehors du massif du Mézenc, mais en continuation avec ce dernier) et qui furent restaurées et entretenues après la révolution par le service des Eaux et forêts puis l’ONF (hêtraie, hêtraie sapinière). En connexion avec ces forêts domaniales, des forêts communales présentent également de beaux peuplements, majoritairement de résineux : Forêt des Estables, du Béage, de Borée et de la Rochette Etc.).